Pour la 3ème année consécutive 19 des 20 meilleures ventes d’albums en 2020 sont des productions françaises – et chantées en français –

Bravo aux artistes et merci au public!

Le contexte atypique de l’année et la crise sanitaire n’ont pas affectée l’engouement du public pour la production musicale française, qui affiche cette année encore des performances toujours aussi remarquables

  • 19 albums du TOP 20 sont des productions françaises, et ce pour la 3ème année consécutive.
  • 159 productions françaises sont classées dans les 200 meilleures ventes 2020, soit 80% (idem 2019)

Ces scores ne sont pas un épiphénomène, mais une tendance forte dans la durée : depuis 6 ans, 17 à 19 productions françaises figurent systématiquement dans les 20 meilleures ventes annuelles d’albums.

  • Indicateur de la vitalité de la production française : la jeune génération toujours très présente aux côtés des artistes confirmés.

Des artistes encore inconnu(e)s il y a 3 ans sont à fin décembre bien installé(e)s au TOP :

  • 46 premiers albums se classent au TOP 200, soit près d’1/4 du classement -dont 38 productions françaises.

Les performances remarquables des jeunes talents français représentent régulièrement 20 à 25% des albums classés au TOP 200 annuel.

  • Une dizaine de ces jeunes artistes classent même plusieurs albums dans les meilleures ventes de l’année : Aya Nakamura : 2 albums, Eva : 2, Hoshi : 2, Ninho :  3 albums, Damso : 2 albums, JB Guégan : 2 albums, Jul en classe 5 et PLK 3, Kendji en classe 3, Maes en classe 2.
  • Les artistes féminines classent 32 albums au TOP 200

Si le constat sur la présence des femmes n’est pas satisfaisant, il laisse néanmoins voir le potentiel de progression : les femmes sont bien là et certaines classent même plusieurs albums, notamment dans les artistes de la jeune génération (Aya, Eva, Hoshi)

2 artistes féminines figurent dans les 20 meilleures ventes: Vitaa en duo avec Slimane dans l’album Versus ( N°1 du TOP 200) et Angèle avec Brol. Ces artistes figuraient déjà dans le TOP 20 l’an dernier, avec deux autres artistes féminines Lady Gaga et Aya Nakamura. Cette dernière ainsi que Clara Luciani, sont néanmoins en très bonne position en 2020– Top 26 et 29.

  • Les musiques urbaines dans toutes leur diversité affichent encore en 2020 un franc succès  dans le classement annuel

Pour ne citer que le TOP 20 ; Ninho – avec 2 projets, Maes, Dadju, Nekfeu, Jul, Soprano, Hatik et PNL s’imposent en tête des meilleurs scores de 2020

Cette popularité a probablement été accentuée par les conséquences de la crise sanitaire, qui avec 2 confinements et deux périodes de fermeture des points de ventes physiques ont bouleversé la consommation tout au long de cette année atypique. Les répertoires les plus streamés ont par définition été moins touchés que ceux consommés plus massivement en physique.

Il faut noter que la chanson, la pop – et même le rock (ACDC « TOP 9 » après 6 ans d’absence)-  tirent leur épingle du jeu, tant avec les jeunes talents que les artistes consacrés :

Angèle, Francis Cabrel, Indochine, Julien Doré, Kendji, Calogero, Christophe Maé, Benjamin Biolay, Clara Luciani, Mylène Farmer, Pomme, Thomas Dutronc, Jean-Louis Aubert sont, parmi bien d’autres, au rendez-vous.

Enfin, la part des productions françaises est également prépondérante dans le classement des meilleures ventes pour les répertoires classique et Jazz avec en tête du premier, Gautier Capuçon, les soeurs Berthollet le projet multi artistes « La Symphonie pour la vie », Philippe Jarousski, et Renaud Capuçon, tandis que les albums de Thomas Dutronc, Ibrahim Maalouf (2 fois), Gregory Porter ou Nathalie Dessay caracolent en tête du second.

 

The Weeknd (Island Def Jam/ Universal Music) signe une double performance historique en occupant les 2 premières places du Top 100 Radio de l’année 2020. « Blinding lights » et « In your eyes » occupent respectivement la 1ère et 2ème place du Top 100 . 

C’est la première fois qu’un artiste réussit une telle performance en radio. « Blinding lights » cumule plus de 110.000 diffusions sur les ondes et un peu plus de 2,5 milliards de contacts en termes d’audience.

Le titre signe le record absolu de longévité à la 1ère place de l’airplay hebdomadaire avec 20 semaines de présence à la tête des classements radio. Il s’agit de la meilleure performance au sein de l’airplay  (les diffusions radio) depuis la création de Yacast. A noter que le record précédent était détenu par Mary J Blige « Family Affair » en 2001.

Le second single de The Weeknd « In your eyes », présent à la 2ème place du classement,  cumule plus de 100.000 diffusions et un peu plus de 1,7 milliards de contacts.

La 3ème place du classement revient à Nea « Some day » (RCA / Sony Music). L’artiste Suédoise cumule plus de 106.000 diffusions et un peu plus de 1,6 milliards de contacts. Sorti fin d’année 2019, « Some day » s’est hissé jusqu’à la 2ème place de l’airplay radio, une  position que l’artiste a occupée pendant 11 semaines. Le titre a été joué plus de 1.000 fois sur NRJ, Fun Radio et Virgin Radio.

Côté répertoires, les titres francophones classés dans le Top 100 sont quasiment aussi nombreux  que les titres internationaux (45/ 55).

La meilleure performance francophone de l’année revient au groupe Indochine (RCA / Sony Music). « Nos Célébrations » se hisse à la 11ème place du Top Radio. Le titre a cumulé près de 60.000 diffusions soit, en termes d’audiences, plus d’un milliard de contacts. «  Nos Célébrations » a été joué plus de 700 fois sur RTL2, et presque autant sur RFM et M Radio.

Le groupe formé en 1981 a connu 4 décennies de succès ininterrompu en radio.

Entre 2000 et 2020, période couverte par Yacast,  le groupe Indochine s’est hissé à 5 reprises dans le top 100 annuel : En 2002 « J’ai demandé à la lune », en 2003 « Le Gand Secret »,en 2017 «  La vie est belle »  en 2018 « Un été français » et « Nos célébrations » en 2020.

 Quant à Camélia Jordana , elle signe avec  « Facile » (Indifférence Prod), la 2ème meilleure performance francophone de l’année en radio et en télévision.

Le titre classé à la 12ème place du Top 100 Radio figure également à la 2ème place du Top TV derrière Angèle « Oui ou non » (Initial) . Le single de Camélia Jordana cumule plus de 60.000 diffusions et un peu plus d’un milliard de contacts. « Facile » a été joué plus de 1.000 fois sur Virgin Radio et cumule 700 diffusions sur NRJ.

Le SNEP, qui gère pour le compte de la SCPP la réalisation des classements officiels de musique en France, annonce un changement majeur avec le choix de la société The Official Charts Company (OCC) pour produire avec l’expertise technique de Kantar à partir du 1er janvier 2021 les classements des meilleures ventes de musique en France ainsi que les analyses statistiques de la consommation de musique enregistrée, physique et numérique.

Le SNEP remercie GfK pour le travail accompli depuis 1994 et salue l’implication des équipes qui ont adapté l’outil aux nouveaux modes de consommation de musique. Néanmoins, dans le cadre d’un appel d’offre lancé il y a un an, c’est la proposition du challenger britannique qui a prévalu pour améliorer encore cet outil indispensable aux acteurs de la musique enregistrée, producteurs, distributeurs comme diffuseurs.

Alexandre Lasch, directeur général du SNEP déclare : « The Official Charts Company, né du regroupement entre labels et enseignes britanniques, opère avec une très solide expérience les classements officiels de musique et de vidéo au Royaume-Uni depuis 1994 ainsi qu’en Irlande depuis 2017, fournissant également à l’industrie des synthèses et rapports hebdomadaires exhaustifs. Fort de cet ADN, nous avons la certitude qu’OCC saura apporter ce niveau de savoir-faire aux labels, mais aussi à nos partenaires de la distribution spécialisée, de la grande distribution ou aux plateformes de streaming, sans qui ce travail ne serait pas possible. »

Martin Talbot, directeur général de the Official Charts Company, déclare : « OCC est heureux d’avoir conclu un accord pour réaliser les classements officiels des meilleures ventes de musique en France et produire les données du marché français à partir de janvier 2021. Comme le Royaume-Uni, la France est l’un des marchés musicaux les plus influents et les plus importants du monde et doit disposer des classements et des données de marché les plus pertinents. Nous sommes impatients de travailler avec l’équipe du SNEP, celles des labels et tous les partenaires pour doter les acteurs du marché français de la musique enregistrée des outils les plus performants. « 

À propos du SNEP : Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2019 à 773 millions €. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

Contact : Patricia SARRANT –  patricia.sarrant@snepmusique.com – 01 47 38 04 04

À propos de The Official Charts Company : The Official Charts Company est le fournisseur des classements officiels de musique et de vidéo au Royaume-Uni, disponibles sur OfficialCharts.com, BBC Radio 1, MTV, Music Week, The Sun, Daily Star et bien d’autres. Depuis 1994, OCC réalise ses classements à partir des données de ventes et aujourd’hui de streams directement adressées par les enseignes de la grande distribution, de la distribution spécialisée, des magasins indépendants, des services de vente en ligne et des plateformes de streaming. OCC fournit également le même service à l’industrie musicale Irlandaise depuis 2017. The Official Charts Company est une entreprise conjointe entre le syndicat des maisons de disques au Royaume-Uni, le BPI (British Phonographic Industry), et l’ERA (Entertainement Retailers Association).

Contact : Lauren Kreisler –  lauren@officialcharts.com

 

 

A l’issue des travaux des premières Assises des Femmes de la musique et du spectacle en 2019, le SNEP a mis en œuvre en janvier 2020 All Access, un programme de mentorat à destination des salariées des entreprises de la musique.

Ce programme est conçu sur le principe du rôle modèle, à travers une série de Masterclass mensuelles.

Il fait appel à des personnalités au parcours inspirant, qui ont envie de partager leur expérience, de transmettre, de conseiller, et d’apporter une contribution au développement de la carrière des femmes dans nos métiers.

Son premier objectif est de contribuer à faire bouger les lignes en faveur des femmes en offrant aux salariées en début de carrière, un accompagnement spécifique pour les aider dans leur évolution grâce à une expérience inédite :

  • Echanger régulièrement avec des professionnelles emblématiques sur tous les sujets,
  • Partager librement leurs préoccupations quotidiennes comme leurs ambitions,
  • Développer leur réseau en tissant des relations privilégiées avec leurs pairs mais aussi avec des femmes expérimentées,
  • Disposer d’un espace d’écoute et de développement de leur confiance en elles.

Dès la fin des mesures de distanciation imposées par la crise sanitaire, ces Masterclass vont s’enrichir de séances de coaching personnalisé grâce au soutien du groupe Audiens, premier partenaire de All Access, permettant ainsi d’élargir la proposition de départ et de répondre aux besoins concrets exprimés par les mentorées.

Au terme de cette première saison, le conseil syndical du SNEP a décidé d’aller plus loin dans le dispositif initialement conçu pour promouvoir la place des femmes et leur visibilité dans les entreprises de la musique.

Alexandre Lasch, directeur général du Snep déclare : « Avec « All Access – Musique » nous annonçons aujourd’hui la structuration en association de toutes les initiatives des producteurs en direction de l’égalité des chances, de l’inclusion en général et de l’éthique. Les masterclass du programme de mentorat sont une première pierre à l’édifice que nous souhaitons construire pour améliorer l’égalité des chances dans notre métier. Nous avons d’autres ambitions et d’autres projets à court et moyen termes que l’association All Access musique portera, tant auprès des pouvoirs publics que des partenaires privés, pour accélérer les mutations indispensables au sein de nos entreprises, qu’il s’agisse d’égalité ou de diversité. Les formations à destination des managers hommes et femmes à ces sujets figureront notamment en tête des initiatives prioritaires de l’année à venir. »

Natacha Krantz, directrice générale des labels Mercury et Barclay, ex Présidente des Victoires de la musique est la Présidente de l’association All Access Musique.

Les 8 autres membres du conseil d’administration sont 6 représentants des labels et maisons de disques – indépendants comme majors – et 2 membres de l’équipe du SNEP, soit 4 femmes et 4 hommes.

Natacha Krantz déclare : « Nous saluons le travail entrepris par le CNM et le ministère de la culture en matière d’égalité Femmes-Hommes et souhaitons développer avec eux des solutions complémentaires au bénéfice de nos salariées. L’association est par ailleurs ouverte à l’adhésion de toutes les personnes physiques et morales du secteur qui entendent faire progresser de manière concrète l’égalité des chances. »

Enfin, le SNEP a créé un comité de travail dédié aux sujet de l’égalité Femmes/Hommes, de l’inclusion et de l’éthique. Ce groupe de travail définira la feuille de route, le calendrier et les actions prioritaires de l’association All Access.

En partenariat avec

Contact  Patricia Sarrant : 06 46 39 40 31

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17 novembre 2020 – Le secteur de la musique représente deux millions d’emplois et contribue à l’économie à hauteur de 81,9 milliards d’euros par an dans les 27 États membres de l’UE et au Royaume-Uni (UE28), selon « The Economic Impact of Music in Europe », une étude approfondie d’Oxford Economics commandée par l’IFPI.

Cette étude détaille, à partir des données 2018, les contributions économiques annuelles de la musique à l’UE 28 recouvrent :

  • Deux millions d’emplois
  • Une contribution de 81,9 milliards d’euros en valeur ajoutée brute au PIB
  •  L’exportation de biens et de services pour une valeur de 9,7 milliards d’euros vers des pays extérieurs à l’UE28

Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, a déclaré : « La musique est une pièce essentielle du puzzle européen, de l’identité et de la culture de l’Europe. À bien des égards, la valeur de la musique est incalculable, elle nous fait vibrer et nous guérit. Et au-delà de son apport à la vie sociale, comme le démontre le rapport d’Oxford Economics, premier du genre, la musique apporte une contribution économique vitale à l’Union européenne et au Royaume-Uni, en soutenant l’emploi, en stimulant le produit intérieur brut, les exportations et la fiscalité de la région.

« Au cœur de cette contribution se trouvent les 7 400 maisons de disques de l’Union européenne. Outre le fait qu’elles emploient près de 45 000 personnes dans l’UE, elles investissent considérablement dans d’autres parties du secteur de la musique et concourent substantiellement aux exportations européennes.

« Pour que cette participation essentielle de la musique à l’Europe soit pérenne, la juste valeur doit être rendue à ceux qui créent et investissent dans ce secteur. La musique a besoin d’un environnement juridique et politique équitable en Europe, et nous continuons à travailler avec les décideurs politiques pour y parvenir ».

Pete Collings, directeur de l’Economic Impact Consulting à Oxford Economics, a déclaré :  « En étudiant la manière dont le secteur de la musique interagit avec le reste de l’économie, notre étude décrit la manière dont il stimule l’activité économique, soutient l’emploi et génère des recettes fiscales dans toute l’Europe. Ce faisant, nous mettons en évidence l’apport significatif de la musique – en tant qu’écosystème de grandes et petites entreprises exerçant une grande variété d’activités – à l’économie européenne, comparable à l’ensemble des économies de plusieurs États membres.

« Toutefois, l’empreinte économique du secteur s’étend bien au-delà de ses propres activités. Les achats qu’il effectue auprès d’entreprises de toute l’Europe soutiennent de longues chaînes d’approvisionnement paneuropéennes. Ces effets multiplicateurs touchent toutes les parties de l’économie européenne, soutenant davantage l’emploi, générant des recettes fiscales et du PIB sur tout le continent ».

L’étude examine également l’impact total du secteur de la musique sur l’emploi est considérable et concerne 2 millions d’emplois dans l’UE 28, soit 1 emploi sur 119.

Elle démontre aussi que les exportations européennes de musique (y compris celles du Royaume-Uni) ont généré 9,7 milliards d’euros de recettes – dont près de la moitié (4,7 milliards d’euros) pour les maisons de disques, les éditeurs de musique et les services de streaming audio.

Le secteur de la musique a également joué un rôle essentiel dans les recettes fiscales, en générant 31 milliards d’euros de recettes fiscales dans l’UE28 en 2018. Ce montant équivaut à 19,4 % de l’ensemble du budget de l’UE pour la même année.

***

Pour de plus amples informations, veuillez contacter : press@ifpi.org |+44 (0)20 7878 7979

Aux fins de cette étude, le « secteur de la musique » est défini comme englobant les entités et segments suivants, conformément à la méthodologie du Guide de l’OMPI : maisons de disques ; éditeurs de musique ; studios d’enregistrement ; auteurs ; artistes interprètes ou exécutants ; gestion des artistes ; organisations de gestion collective ; radios musicales ; télévisions musicales ; services de musique numérique ; ventes physique de musique au détail ; production d’événements musicaux en direct ; salles de concert ; tournées ; fabrication et vente au détail d’instruments de musique et d’équipements musicaux ; commercialisation de la musique ; enseignements de musique.

À propos de l’IFPI

L’IFPI est l’organisation qui représente les intérêts de la musique enregistrée dans le monde. L’IFPI et son réseau de groupes nationaux comptent plus de 8 000 membres dans plus de 70 pays. Il existe plus de 70 bureaux, groupes nationaux et affiliés à l’IFPI. Sa mission est de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs de musique et de développer les utilisations commerciales de la musique enregistrée sur tous les marchés où ses membres opèrent.

À propos d’Oxford Economics

Oxford Economics a été fondée en 1981 en tant qu’entreprise commerciale avec l’école de commerce de l’université d’Oxford pour fournir des prévisions et des modèles économiques aux entreprises et aux institutions financières britanniques qui se développent à l’étranger. Depuis lors, elle est devenue l’une des plus importantes sociétés de conseil indépendantes au monde, fournissant des rapports, des prévisions et des outils analytiques sur plus de 200 pays, 250 secteurs industriels et 7 000 villes et régions.

Les producteurs de musique enregistrée du SNEP se félicitent de l’adoption d’un amendement de renforcement du crédit d’impôt phonographique (CIPP) lors des débats budgétaires et saluent l’engagement collectif des Députés et du Gouvernement pour faire vivre la jeune scène française dans toute sa diversité.

Créé en 2006 pour soutenir la création musicale, la diversité des répertoires et le renouvellement des talents francophones, le CIPP a démontré depuis son rôle structurant, autorisant les labels à investir et à prendre des risques malgré la fragilité de leur modèle économique. Dans le contexte actuel marqué par l’effondrement des ventes physiques, la chute des droits voisins et la division par deux des aides à la création sous l’effet conjugué de la crise sanitaire et de la jurisprudence européenne, le rôle du CIPP devient plus que jamais fondamental.

Alexandre Lasch, directeur général du SNEP a salué cette initiative et précisé : « Nul doute que cet élargissement du dispositif se fera dans la dynamique vertueuse qui est la sienne depuis de nombreuses années, en bénéficiant à un nombre toujours grandissant d’entreprises. L’évolution actée par les pouvoirs publics est aussi l’occasion d’adapter le dispositif à la numérisation des usages qui permet à la profession de sauver une partie de ses activités dans la crise. »

Cette avancée remarquable ne doit toutefois pas masquer les dangers imminents qui pèsent sur le secteur. Le SNEP plaide pour la réouverture des commerces culturels le plus rapidement possible, dans le respect d’un protocole sanitaire strict. Près de 40% du chiffre d’affaires des ventes physiques se joue entre maintenant et Noël. L’enjeu derrière n’est pas seulement de sauver une année : il est avant tout d’éviter la disparition brutale des labels et des esthétiques (classique, jazz, une partie de la variété) qui dépendent encore d’un marché physique particulièrement résilient en France.

Contact Alexandre LASCH : 01 47 38 04 04

La France peut-elle encore interdire la vente des biens culturels alors que la Belgique, l’Autriche et l’Espagne, qui sont dans des situations de confinement similaires, ont fait le choix de considérer les biens culturels comme des biens essentiels ?

Comment les magasins culturels se sont-ils retrouvés dans la catégorie des « commerces non essentiels » ? Comment expliquer à nos concitoyens que le seul rayon fermé de leur supermarché habituel est le rayon culture ? Comment peut-on les priver, alors qu’ils sont à nouveau confinés chez eux, de l’accès aux biens culturels ? Comment a-t-on pu en arriver là ?

Parce qu’il est indispensable de préserver les derniers loisirs culturels possibles en période de confinement, après la fermeture des salles de spectacle, des théâtres, des cinémas et des musées.

Parce que la fermeture des magasins culturels risque de fragiliser un peu plus ces acteurs courageux qui restent convaincus que l’envie de découvrir une œuvre et de la partager avec ceux que l’on aime est une expérience unique à vivre.

Parce qu’il est insensé de dresser les uns contre les autres les commerces indépendants, les grandes surfaces et le commerce en ligne alors que toute l’économie est déjà soumise à de fortes pressions.

Parce que la fermeture des rayons culture de la grande distribution est une aberration qu’aucun principe juridique ou économique ne peut justifier, et ce d’autant plus qu’ils étaient restés ouverts durant toute la durée du premier confinement.

Parce que tous ces acteurs sont responsables et sauront mettre en place les mesures sanitaires renforcées propres à assurer la sécurité sanitaire de leurs clients, comme tous les autres commerces dits « essentiels ».

Parce qu’en tout état de cause, la cohérence doit primer et qu’il n’apparaît pas plus dangereux de se rendre chez son disquaire ou son libraire que dans une boucherie-charcuterie, de même que le virus ne circule pas plus activement dans les rayons aujourd’hui fermés de la grande distribution que dans les autres.

Nous, artistes, producteurs, auteurs, éditeurs, services de musique en ligne, demandons solennellement au Gouvernement d’autoriser sans délai la réouverture de l’ensemble des magasins culturels (libraires, disquaires, etc.) et des rayons culture de la grande distribution.

« Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle »

(Article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme)

Déjà près de 30 000 signataires dont 200 artistes et 20 organisations professionnelles de la musique, du livre, de l’audiovisuel et du cinéma.

Change.org/AccesCulture : pétition  adressée au gouvernement  pour la réouverture des magasins culturels et des rayons culture de la grande distribution.

Les premiers artistes signataires :   21 Juin le Duo, Dominique A, Achile, Salvatore Adamo, Jeanne Added, Roberto Alagna, Aldebert, Alice & Moi, Amadou & Mariam, Amir, Keren Ann, Juliette Armanet, Hugues Aufray, Ayo, Ben l’Oncle Soul, Benabar, Bigflo et Oli, Benjamin Biolay, Jane Birkin, Bon Entendeur, Mathieu Boogaerts, Boulevard des Airs, Dany Brillant, Patrick Bruel, Carla Bruni, Bertrand Burgalat, Cali, Calogero, Camille, Carla, Barbara Carlotti, Yvan Cassar, Catastrophe, Ian Caulfield, Cerrone, Chassol, Chien Noir, Carla de Coignac, Etienne Daho, Daran, Vincent Dedienne, Flo Delavega, Vincent Delerm, Djadja & Dinaz, Malik Djoudi, Arielle Dombasle, Julien Doré, Dr Yaro & La Folie, Tim Dup, Thomas Dutronc, Joé Dwèt Filé, Elams, Elia, Liv del Estal, Eva, Gaël Faye, Feder, Thomas Fersen, Patrick Fiori, Charlotte Gainsbourg, Adrien Gallo, Mr Giscard, Grand Corps Malade, Jean-Baptiste Guégan, H Magnum, Hervé, Jain, Jenifer, Camélia Jordana, Patricia Kaas, Kaky, Philippe Katherine, Keblack, Keen’V, Angélique Kidjo, Klon, Kyo, Claire Laffut, Serge Lama, Bernard Lavilliers, Marc Lavoine, Pierre-Yves Lebert, Lefa, L.E.J, Camille Lellouche, Léonie, Naps, Nolwenn Leroy, Dan Levy, Caroline Loeb, Louane, LTD, Clara Luciani, -M-, Christophe Maé, Maelle, Magenta, Soso Maness, Eddy Mitchell, Barry Moore, Mowdee, Yael Naim, Aya Nakamura, Naza, NTM, NTO, Ofenbach, P.R2B, Léa Paci, Florent Pagny, Philippe Paradis, Vanessa Paradis, Matt Pokora, Polo & Pan, Pomme, Poupie, Noé Preszow, Eddy de Pretto, Oxmo Puccino, Raphaël, Gaëtan Roussel, Natasha Saint-Pier, Patrick Sébastien, Eric Serra, Gauvain Sers, Shaka Ponk, Silly Boy Blue, Simia, Skáld, Victor Solf, Soprano, Alain Souchon, Joey Starr, Selah Sue, Süeür, Suzane, Antoine Tamestit, Tayc, Camille Thomas, Tiitof, Vendredi sur Mer, Vianney, Vitaa, Laurent Voulzy, Christophe Willem, Woodkid, Zazie, etc.

Les premières organisations signataires :  Association des fabricants couleurs, art, loisir, enseignement (AFCALE), Chambre syndicale de l’édition musicale (CSDEM), Fédération des éditeurs de musique indépendants en France (EIFEIL), Syndicat des éditeurs de service de musique en ligne (ESML), Fédération nationale des labels indépendants (FELIN), Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia (FICAM), Guilde des artistes de la musique (GAM), Music Managers Forum France (MMF), Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), Société civile des auteurs multimédia (SCAM), Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), Syndicat des musiques actuelles (SMA), Syndicat national de l’édition (SNE), Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles (SNES),  Société des producteurs de phonogrammes en France (SPPF), Tous pour la musique (TPLM), Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI), Les Victoires de la Musique, etc.

Comment les magasins culturels se sont-ils retrouvés dans la catégorie des « commerces non essentiels » ? Comment expliquer à nos concitoyens que le seul rayon fermé de leur supermarché habituel est le rayon culture ? Comment peut-on les priver, alors qu’ils sont à nouveau confinés chez eux, de l’accès aux biens culturels ? Comment a-t-on pu en arriver là ?

Parce qu’il est indispensable de préserver les derniers loisirs culturels possibles en période de confinement, après la fermeture des salles de spectacle, des théâtres, des cinémas et des musées.

Parce que la fermeture des magasins culturels risque de fragiliser un peu plus ces acteurs courageux qui restent convaincus que l’envie de découvrir une œuvre et de la partager avec ceux que l’on aime est une expérience unique à vivre.

Parce qu’il est insensé de dresser les uns contre les autres les commerces indépendants, les grandes surfaces et le commerce en ligne alors que toute l’économie est déjà soumise à de fortes pressions.

Parce que la fermeture des rayons culture de la grande distribution est une aberration qu’aucun principe juridique ou économique ne peut justifier, et ce d’autant plus qu’ils étaient restés ouverts durant toute la durée du premier confinement.

Parce que tous ces acteurs sont responsables et sauront mettre en place les mesures sanitaires renforcées propres à assurer la sécurité sanitaire de leurs clients, comme tous les autres commerces dits « essentiels ».

Parce qu’en tout état de cause, la cohérence doit primer et qu’il n’apparaît pas plus dangereux de se rendre chez son disquaire ou son libraire que dans une boucherie-charcuterie, de même que le virus ne circule pas plus activement dans les rayons aujourd’hui fermés de la grande distribution que dans les autres.

Nous, artistes, producteurs, auteurs, éditeurs, services de musique en ligne, demandons solennellement au Gouvernement d’autoriser sans délai la réouverture de l’ensemble des magasins culturels (libraires, disquaires, etc.) et des rayons culture de la grande distribution.

« Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle »

(Article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme).

Pétition en ligne  https://bit.ly/3kQrYMX  adressée au gouvernement  pour la réouverture des magasins culturels et des rayons culture de la grande distribution

Les premiers artistes signataires :  Dominique A, Achile, Jeanne Added, Aldebert, Alice & Moi, Amadou & Mariam, Amir, Juliette Armanet, Ayo, Ben l’Oncle Soul, Benabar, Bigflo et Oli, Benjamin Biolay, Jane Birkin, Mathieu Boogaerts, Dany Brillant, Carla Bruni, Bertrand Burgalat, Cali, Calogero, Camille, Barbara Carlotti, Catastrophe, Cerrone, Chassol, Chien Noir, Etienne Daho, Vincent Dedienne, Flo Delavega, Vincent Delerm, Djadja & Dinaz, Malik Djoudi, Arielle Dombasle, Dr Yaro & La Folie, 21 Juin le Duo, Thomas Dutronc, Elams, Gaël Faye, Joé Dwèt Filé, Feder, Thomas Fersen, Patrick Fiori, Charlotte Gainsbourg, Adrien Gallo, Mr Giscard, Grand Corps Malade, Jean-Baptiste Guégan, H Magnum, Hervé, Jenifer, Camélia Jordana, Patricia Kaas, Kaky, Philippe Katherine, Keblack, Keen’V, Angélique Kidjo, Klon, Kyo, Claire Laffut, Bernard Lavilliers,  , Marc Lavoine, Lefa, Camille Lellouche, Léonie, Nolwenn Leroy, Dan Levy, Caroline Loeb, Louane, Clara Luciani, -M-, M Pokora, Christophe Maé, Maelle, Magenta, Soso Maness, Eddy Mitchell, Mowdee, Yael Naim, Aya Nakamura, Naps, Naza, NTO, Ofenbach, P.R2B, Léa Paci, Florent Pagny, Polo&Pan, Pomme, Noé Preszow, Eddy de Pretto, Oxmo Puccino, Gaëtan Roussel, Natasha Saint-Pier, Gauvain Sers, Shaka Ponk, Victor Solf, Soprano, Alain Souchon, Selah Sue, Süeür, Suzane, Antoine Tamestit, Tayc, Tiitof, Vianney, Vitaa, Christophe Willem, Woodkid, Zazie, etc.

Les premières organisations signataires : Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI), Syndicat national de l’édition (SNE), Chambre syndicale de l’édition musicale (CSDEM), Fédération des éditeurs de musique indépendants en France (EIFEIL), Syndicat des éditeurs de service de musique en ligne (ESML), Fédération nationale des labels indépendants (FELIN), Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia (FICAM), Guilde des artistes de la musique (GAM), Music Managers Forum France (MMF) Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), Société civile des auteurs multimédia (SCAM), Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), Syndicat des musiques actuelles (SMA), Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles (SNES),  Société des producteurs de phonogrammes en France (SPPF), Tous pour la musique (TPLM), Les Victoires de la Musique etc.

 

L’ÉDITION 2020 DE « L’ECONOMIE DE LA PRODUCTION MUSICALE » DISPONIBLE AUJOURD’HUI.
 
 
Synthèse des résultats 2019 du marché de la musique enregistrée, en France et dans le monde, enrichie des données inédites sur la consommation et la distribution de musique physique et numérique, les meilleures ventes et diffusions, les certifications.

SOMMAIRE

  • Chapitre 1 : Le marché français de la musique enregistrée et la vitalité de la production française en 2019
  • Chapitre 2 : La consommation de musique : le streaming poursuit sa spectaculaire ascension
  • Chapitre 3 : Le marché mondial en 2019
  • Chapitre 4 : Musique et Médias
  • Chapitre 5 : Les acteurs de la distribution de musique
  • Chapitre 6 : Les artistes qui ont marqué l’année 2019