Le support physique résiste mieux en France que dans la plupart des grands marchés de la musique. Et c’est grâce à la puissance du réseau de distribution physique, fort de plus de 4.000 points de vente.
Les partenaires des producteurs se composent d’enseignes très différentes, du disquaire indé aux grandes surfaces alimentaires en passant bien sûr par les enseignes culturelles et la vente en ligne. Ce réseau irrigue le territoire, il concourt à un très large accès à la culture, y compris là où les équipements culturels font défaut.
Le disque vinyle représente désormais à lui un cinquième du marché physique français de la musique enregistrée, avec un chiffre d’affaires gros stable – en raison de la mise en place du dépôt-vente dans un nombre grandissant d’enseignes. Mais l’engouement exceptionnel du public pour le 33 tours ne se dément pas : le chiffre d’affaires détail continue à progresser rapidement, à +12%.
Et ce phénomène ne concerne pas que les nostalgiques, loin s’en faut, puisque
- 42% des acheteurs d’albums vinyle ont moins de 30 ans
- Les nouveautés musicales occupent une place toujours significative dans le top 50 vinyle. Aux côtés de Bob Marley ou de Miles Davis, on trouve désormais dans ce classement le dernier opus de Renaud, de Coldplay ou de Mylène Farmer et de premiers albums comme ceux de Clara Luciani, Roméo Elvis, Angèle ou Billie Eilish.