
La filière musicale entend réagir aux propos inadmissibles du SRN sur la diversité de la programmation des réseaux musicaux |

Contrairement à ce qu’indique le SRN, les représentants de la filière musicale ne reprochent pas aux radios de violer la réglementation sur les quotas mais d’en faire une application totalement dévoyée.
Ce dévoiement, contraire à l’esprit de la règlementation dont la principale finalité était de garantir une diversité musicale sur les ondes, se traduit notamment par :
De très fortes rotations sur un nombre de plus en plus restreint de nouveautés francophones et de nouveaux talents :




Une ghettoïsation des nouveautés et titres francophones aux heures d’écoute peu significatives.
Les productions francophones sont principalement diffusées le week-end entre 6 h 30 et 8 h 30. Dans cette tranche horaire, la présence de la musique est 75 % le week-end contre 44 % en semaine.
Pire encore, la part de la chanson francophone au sein des diffusions musicales est 3 fois supérieure le week-end qu’en semaine pour cette même tranche horaire.
Une diffusion tronquée des titres francophones pour satisfaire les quotas au mépris du droit moral des artistes et des auteurs/compositeurs.
Les pratiques généralisées consistant à ne diffuser qu’une minute d’un titre pour satisfaire les quotas sont inacceptables. Outre l’atteinte au droit moral des auteurs et des artistes, comment dans ces conditions assurer une exposition des nouveaux artistes sans permettre aux auditeurs d’écouter leurs œuvres en intégralité ?
La crise économique qui frappe la filière musicale ne saurait justifier une concentration extrême des programmations.
Malgré la crise, les producteurs ont envoyé en 2010 aux radios plus de 2 185 nouveautés différentes (Source : Bya) dont 713 francophones !
Cette diversité n’est malheureusement pas représentée dans les diffusions des radios musicales.
La filière musicale en appelle au CSA et au Ministre le Culture pour que ces dérives, contraires à l’esprit de la loi, cessent.
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