Par ce vote, les eurodéputés appellent la Commission à préconiser des sanctions en cas de téléchargement illégal, ouvrant ainsi la voie à une lutte efficace contre le piratage en ligne à l’échelle européenne.
UPFI : Jérôme Roger / 01 53 77 66 40
SOMMAIRE |
Chapitre 1
UN NET RALENTISSEMENT DE LA BAISSE DU MARCHE EN 2009 Chapitre 2
LES TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION Chapitre 3
DES MESURES TRES ATTENDUES EN 2010 …… Chapitre 4
LA PIRATERIE : DES CONSEQUENCES TRES PREJUDICIABLES POUR LES INDUSTRIES DE CONTENU EN EUROPE Chapitre 5
LA CONSOMMATION DE MUSIQUE DIGITALE Chapitre 6
LES ACTEURS DE LA DISTRIBUTION DE LA MUSIQUE Chapitre 7
LE MARCHE MONDIAL EN 2009 Chapitre 8
L’ANNEE 2009 EN RADIO Chapitre 9
LA MUSIQUE EST ABSENTE DES PROGRAMMES TELEVISES EN PRIME TIME (20h/23h) Chapitre 10
LES ARTISTES QUI ONT MARQUE L’ANNEE 2009 Télécharger l’Economie de la production musicale 2010 au format
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Les organisations professionnelles et sociétés civiles de la filière musicale, membres de Tous Pour La Musique, félicitent Rémy Pflimlin pour sa nomination par le Président de la République, au poste de Président de France Télévisions. |
Elles souhaitent que les auditions auxquelles doivent procéder le CSA et les Commissions des Affaires Culturelles de l’Assemblée Nationale et du Sénat soient l’occasion, pour le futur Président de France Télévisions, de faire connaître ses intentions concernant la place de la musique et du spectacle vivant sur les différentes antennes de France Télévisions.
Elles rappellent que la place accordée à la chanson est en chute libre depuis 2000 avec une baisse de près de 60% sur France 2 et de 46 % sur France 3. Le temps d’antenne occupé par toutes les formes de musique est extrêmement faible, même en tenant compte de France 4, et l’exposition des répertoires musicaux, lorsqu’elle a lieu, intervient de plus à des horaires de faible audience.
Pour redonner au service public toute sa dimension de laboratoire des idées et de la création musicale, les acteurs de la filière musicale souhaitent la programmation d’une émission au minimum mensuelle dédiée aux musiques actuelles, dans toutes ses expressions, et en mettant l’accent sur les nouveaux talents – aux heures de grandes écoutes sur France 2, chaîne généraliste et rassembleuse par excellence. Ils souhaitent également que France Télévisions favorise l’innovation et l’émergence de nouveaux formats en matière d’émissions musicales.
Au-delà, il est temps de mettre fin à un statut législatif et réglementaire handicapant, tant du point de vue des investissements que de la diffusion des émissions musicales composées principalement de chansons. Les professionnels de la musique attendent des pouvoirs publics l’ouverture d’une réflexion qui devra déboucher sur des mesures incitant les diffuseurs à consacrer davantage de place à la musique et aux émissions de variétés.
Tous Pour la Musique regroupe l’ensemble des organisations professionnelles de la filière musicale (ADAMI, CSDEM, MMFF, PRODISS, SACEM, SCPP, SDLC, SFA, SNAC, SNEP, SPPF, UNAC, UPFI …) ainsi que le CNV, le FCM et l’IRMA.
ADAMI /Caroline Buire : 01 44 63 10 84 |
SCPP/ Anouchka Roggeman : 01 41 43 03 07 |
Le SNEP a tenu son Assemblée Générale annuelle hier à Paris.
A cette occasion, le Conseil Syndical nouvellement élu a désigné son Président, Denis Ladegaillerie (Believe Digital), et son Vice Président, Olivier Montfort (Emi Music France) pour un mandat de 2 ans. |
Le Conseil a salué le remarquable travail effectué depuis 4 ans par Christophe Lameignère à la tête du syndicat.
A l’heure où l’industrie phonographique expérimente de nouveaux modèles sur Internet et poursuit sa profonde mutation, le choix d’un «ticket», composé d’une start-up digitale indépendante et d’une Major, témoigne de la volonté des membres du SNEP d’allier les expertises de ses représentants pour accélérer l’adaptation et le développement de l’ensemble des acteurs de la profession.
Denis Ladegaillerie, 40 ans est Président et fondateur de Believe Digital depuis 2004.
Il travaille depuis 10 ans dans le secteur des nouveaux médias et de la musique digital en Europe et aux Etats-Unis (emusic, MP3.Com, Moviso/Infospace mobile, Rollingstones.com). Il est diplômé de Sciences-Po, l’ESCP, Duke University et du barreau de New York.
Olivier Montfort, 53 ans est Président d’Emi Music France depuis avril 2009.
Après la FNAC et le lancement des Virgin Mégastores en France, il a rejoint Sony Music en 1993 en tant que directeur du Label Columbia, pour ensuite prendre la présidence de la compagnie. En 2008, il occupe le poste de directeur général d’Europacorp.
Le nouveau conseil syndical du SNEP :
Président : Denis LADEGAILLERIE |
Believe Digital |
Vice Président : Olivier MONTFORT |
EMI Music |
Yves RIESEL |
Abeille Musique |
Eric HAUVILLE |
Pschent |
Stéphane LE TAVERNIER |
Sony Music |
Mehdi EL JAI |
XIII Bis Records |
Pascal NEGRE |
Universal Music |
Thierry CHASSAGNE |
Warner Music |
LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE : (ventes gros éditeurs H.T. nettes de retours et remises) 1er trimestre 2010 : 128.6 millions d’euros (+8 %) |
Au cours du premier trimestre 2010, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 128.6 millions d’euros, dont :
105.5 millions d’euros pour le marché physique (+4.3 %),
23.1 millions d’euros pour le marché numérique (+28.7 %).
Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la musique enregistrée est composé par les ventes physiques à hauteur de 82 % et par les ventes numériques à hauteur de 18 % (contre respectivement 85 % et 15 % au premier trimestre 2009).
LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE :
105.5 millions d’euros (+ 4.3 %)
(Ventes gros H.T., nettes de retours, remises et ristournes)
Les ventes physiques (audio et vidéo) du premier trimestre 2010 ont représenté un chiffre d’affaires de 105.5 millions d’euros, en progression de 4.3 % par rapport au premier trimestre 2009.
Pour la première fois depuis 2005, le marché physique connaît une progression.
La hausse de 4.3 % du marché se décompose en :
pour le marché audio : +3.8 %
pour le marché vidéo : +8.7 %
Le marché audio progresse de 3.8 %
Le chiffre d’affaires des singles perd 16 % de sa valeur
Le chiffre d’affaire des albums progresse de 4 %
Le marché vidéo : +8.7 %
Répertoires : baisse du classique et de l’international compensée par la progression du répertoire francophone.
Le chiffre d’affaires classique : -7.2 %
Au cours de ce premier trimestre 2010, le répertoire classique a réalisé un chiffre d’affaires de 8.7 millions d’euros contre 9.4 millions en 2009, 11 millions en 2008, 14 millions en 2007 et 25 millions en 2006. La part de marché de ce répertoire perd un point, passant de 9.3 % à 8.2 %.
Le chiffre d’affaires de la variété francophone : +10.8 %
Au cours de ce trimestre, le chiffre d’affaires francophone progresse de 10.8 % passant de 59 millions d’euros en 2009 à 65 millions d’euros en 2010.
Le chiffre d’affaires de la variété internationale en légère baisse -4 %
Compte tenu des évolutions, la part de marché du répertoire francophone au sein des ventes de disques de variété gagne 4 points, passant de 64 % en 2009 à 68 % en 2010.
LES VENTES NUMERIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE
23.1 millions d’euros (+28.7 %)
Les ventes numériques de musique enregistrée du premier trimestre 2010 ont représenté un chiffre d’affaires de 23.1 millions d’euros en hausse de 28.7 % rapport au premier trimestre 2009.
Les ventes en téléchargement internet ont représenté 12.5 millions d’euros: + 50 %
croissance soutenue des ventes de titres à l’unité (+55 %), relayée par une croissance encore plus soutenue des ventes d’albums (+68 %).
Les ventes en téléphonie mobile ont représenté 4.1 millions d’euros : – 21.8 %
baisse du chiffre d’affaires des sonneries, insuffisamment compensée par une croissance des ventes de titres (+ 11%).
Les revenus des offres en streaming ont représenté 2.6 millions d’euros soit un doublement par rapport au premier trimestre 2009.
Les revenus des abonnements ont représenté 3.8 millions d’euros, soit 27 % de plus qu’au premier trimestre 2009.
La restructuration des ventes numériques autour du téléchargement Internet et du streaming amorcée en 2009 se poursuit donc en 2010.
Le téléchargement Internet devient majoritaire au sein des ventes numériques avec 54 % de part de marché.
Les revenus des abonnements font jeu égal avec la téléphonie mobile (respectivement 17% et 18 % de part de marché).
Enfin le poids du streaming passe de 7 % à 11 %.
Téléchargez le dossier de presse de la conférence du SNEP du 4 mai 2010, au format
Auteurs, compositeurs, artistes interprètes et musiciens, éditeurs, producteurs, managers, entrepreneurs et salles de spectacles, disquaires et distributeurs … l’ensemble des professionnels de la musique s’unit afin de promouvoir la création musicale dans toute sa diversité. |
Halit Uman, Président du Conseil d’administration de l’association Tous Pour La Musique, précise :
Tous Pour la Musique regroupe l’ensemble des représentations professionnelles de la musique (ADAMI, CSDEM, MMFF, PRODISS, SACEM, SCPP, SDLC, SFA, SNAC, SNEP, SPPF, UNAC, UPFI …) ainsi que le CNV, le FCM et l’IRMA.
Cette association est le fruit du rapprochement entre les associations Musiques France Plus et de ProMusic France. |
ADAMI /Caroline Buire : 01 44 63 10 84
CSDEM / Angélique Dascier : 01 48 74 09 29 MMF / Virginie Borgeaud : 01 40 16 46 52 PRODISS / Aline Renet : 01 42 65 73 17 SACEM / Catherine Boissière : 01 47 15 45 21 |
SCPP/ Anouchka Roggeman : 01 41 43 03 07
SDLC / Olivier Hugon Nicolas : 01 55 90 86 69 SNEP/ Patricia Sarrant : 01 44 13 66 62 UPFI SPPF/Sarah Brunet : 01 53 77 66 55 |