AG SNEP : OLIVIER NUSSE PRÉSIDENT

 

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Olivier Nusse, Président du Directoire d’Universal Music France, a été élu à l’unanimité Président du Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) pour un mandat de deux ans à l’occasion de l’Assemblée Générale annuelle du SNEP qui s’est tenue mercredi 20 juin. Il succède à Stéphane Le Tavernier, Président de Sony Music France, qui assurait cette responsabilité au sein du syndicat depuis 2012. Les producteurs du SNEP tiennent à remercier chaleureusement Stéphane pour son investissement et sa détermination dans la conduite du syndicat au cours de ces six dernières années.

La vice-présidence du syndicat sera assurée par Bertrand Burgalat, fondateur du label Tricatel jusqu’en juin 2020.

Le Conseil Syndical du SNEP, renouvelé pour deux ans également est composé de :

  • Bertrand Burgalat, Tricatel.
  • Thierry Chassagne, Warner Music France.
  • Mehdi El Jaï, Verycords.
  • Tania Le Saché, ARB Music.
  • Stéphane Le Tavernier, Sony Music France.
  • Olivier Nusse, Universal Music France.

A l’occasion de son élection, Olivier Nusse a déclaré : « Je suis très honoré d’avoir été élu Président du SNEP et j’ai  à cœur de continuer à  œuvrer au développement et à la valorisation de la production musicale française dans toute sa diversité, en partenariat avec les pouvoirs publics et les représentants des artistes. Dans un marché de la musique enregistrée qui a retrouvé le chemin de la croissance, les défis restent nombreux et le rôle des producteurs dans l’accompagnement des talents est clé ».

En cette journée de Fête de la Musique, les producteurs de musique enregistrée appellent les pouvoirs publics à poursuivre leurs efforts pour accompagner le dynamisme et la diversité de la production locale de musique enregistrée,  à travers notamment:

  • Un soutien à la production par la pérennisation et le renforcement du crédit d’impôt à la production phonographique ;
  • Une meilleure exposition des artistes à la radio et à la télévision ;
  • La défense d’un écosystème musical plus favorable à la rémunération de la création, qui passe à la fois par la correction du value gap et par une politique volontariste de lutte contre les contenus illicites ;

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Olivier Nusse, 50 ans, commence sa carrière en 1994 comme chef de projet chez PolyGram Music France (devenu Universal Music France). Il est nommé en 1998 Responsable du service international du Label Mercury avant de devenir Directeur Général d’ULM de 1999 à 2009. Il signe pendant cette période de nombreux talents parmi lesquels Martin Solveig, Cunnie Williams et Thomas Dutronc. En 2006, Olivier Nusse crée et dirige Uthink!, la première agence de partenariat entre les talents musicaux et les marques au sein d’une major du disque. L’année suivante, il lance et dirige la cellule créative Motown France avec Diam’s et découvre des artistes parmi lesquels Vitaa et Ben l’Oncle Soul.

Entre 2009 et 2016, Olivier Nusse a été  Directeur Général du premier label du marché français, Mercury Music Group, label historique d’artistes comme Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg, Barbara, Georges Brassens, Claude Nougaro ou encore William Sheller, entre autres. Chez Mercury, Olivier Nusse a signé et développé de nombreux talents comme Stromae, C2C, Kavinsky, Gotye, Garou, Emmanuel Moire, Kendji, Nolwenn Leroy, Lorde, LEJ, Louane, Yodelice, Slimane… Il a également été entre 2014 et 2016 Directeur Général du label Decca Classics & Jazz (Gregory Porter, Diana Krall, Melody Gardot, Ibrahim Maalouf, Roberto Alagna, Patricia Petibon, Cecilia Bartoli, Hélène Grimaud…).

 Olivier Nusse a présidé le Bureau Export de la Musique Française entre 2013 et 2016.

 Il est le Président du directoire d’Universal Music France depuis le 19 février 2016. Parmi les innovations qu’il a mises en œuvre depuis cette date, on peut mentionner la création du « label services » Initial, qui a notamment signé les artistes Eddy de Pretto, Clara Lucciani et Angèle.

Enfin, depuis 2017, Olivier Nusse préside aussi Universal Music Africa, qui est en charge du développement de l’activité d’Universal Music Group dans toute l’Afrique francophone.

Olivier Nusse est chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres.

 

 06 2018 Olivier NUSSE

Contact : Guillaume LEBLANC – 01 47 38 04 04

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 Paris, le 17 mars 2014

COMMUNIQUE

# : rapportpheline, partagedelavaleur, adami, snep, scpp
@scppinfo / @snep

 

La SCPP et le SNEP dénoncent le communiqué outrancier de l’ADAMI

La SCPP a tenu le 13 mars un déjeuner de presse. Dans le dossier de presse remis à cette occasion aux journalistes figure une analyse critique du rapport de Monsieur Christian PHELINE, préparée par le SNEP en coopération avec la SCPP.

Cette publication a conduit l’ADAMI à publier aujourd’hui un communiqué de presse outrancier auquel la SCPP et le SNEP sont tenus de réagir.

Comme il est établi par le rapport EY remis à Christian PHELINE, la nouvelle production phonographique française est en déficit, ce qui atteste que, s’il y a un problème de partage de valeur, il se fait au détriment des producteurs phonographiques et non des artistes interprètes. Toutes les mesures proposées par le rapport de M. Christian PHELINE pour ré-équilibrer le partage de la valeur entre les plateformes et les producteurs d’un côté, entre les producteurs et les artistes de l’autre, n’ont en fait aucune justification et il fallait que ce soit dit.

Ou plutôt que cela soit répété, car contrairement à ce qu’affirme l’ADAMI, nous avions dénoncé en leur temps les propositions du rapport LESCURE comme les analyses du rapport MAZARS.

La différence dans la situation d’aujourd’hui par rapport à celle qui prévalait alors, c’est que le rapport EY présente le compte d’exploitation réel de la nouvelle production phonographique française, ce qu’aucun autre document ou rapport n’avait effectué jusqu’à présent, et que celui-ci présente malheureusement un déficit.

Quant à la gestion collective obligatoire des exploitations en ligne soutenues par l’ADAMI et la SPEDIDAM, il s’agit d’une revendication franco-française, qui n’a été reprise dans aucun autre pays dans le monde, contrairement à ce que voudrait faire croire l’ADAMI.

L’ADAMI n’entrera certainement pas dans le 21ème siècle en s’appuyant sur un déni de la réalité de l’économie de la production phonographique en France et en proposant des mesures datant du début du siècle précédent.

 

Contacts  :

SCPP : Anouchka Roggeman / 06 61 89 59 63 / 01 41 43 03 07 anouchka.roggeman@scpp.fr / @scppinfo
SNEP : Guillaume Leblanc / 06 63 84 81 26 / 01 47 38 04 04 guillaume.leblanc@snepmusique.com / @snep