Le directeur général du SNEP Guillaume LEBLANC est intervenu le 16 avril au débat organisé lors des 14ème rencontres européennes de l’ADAMI sur le partage des revenus, aux côtés de Feargal SHARKEY, chanteur de The Undertones et Mark WILLIAMSON, directeur du service artistes chez Spotify.
Ce débat était l’occasion pour le SNEP d’évacuer certains fantasmes et de rappeler certaines réalités économiques :
- Parler de « partage de la valeur », c’est en réalité parler de partage des profits, c’est à-dire des revenus engendrés par l’exploitation d’un phonogramme.
- Or, la production locale de musique est structurellement déficitaire de plusieurs millions d’euros.
- L’artiste est mieux rémunéré en numérique qu’en physique grâce à des taux de royauté en moyenne plus élevés.
- Les contrats français prévoient que l’artiste touche son premier euro dès le premier album vendu ou streamé, ce qui est beaucoup plus avantageux que les contrats d’artistes anglo-saxons ou l’artiste ne commence à toucher des redevances que lorsque le producteur est rentré dans ses frais.
- La fameuse valeur s’est déplacée à l’extérieur de la filière sous le double effet du piratage et du transfert de valeur.
Pour mieux appréhender la réalité économique de la production locale, le SNEP a fait réaliser par Ernst&Young en octobre 2013 un audit de 117 albums produits localement en 2011 par 3 maisons de disque (Sony Music, Universal Music, Warner Music).
Le SNEP publie aujourd’hui une note d’explication relative à cette étude afin de rétablir les vrais chiffres du partage des revenus dans la musique enregistrée. | Télécharger le document |
Quelques reprises sur les réseaux sociaux :
Siphonage du secteur par le piratage, par les moteurs de recherches (Snep) #REA2014
— marc rees (@reesmarc) 16 Avril 2014
Les plateformes doivent faire plus en matière de publicité #REA2014 #évangélisation
— Jonathan Benghozi (@jobengho) 16 Avril 2014