LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE
PREMIER SEMESTRE 2009 (Valeur gros H.T. nette de remises et retours) |
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229.2 millions d’euros : ?17.8 % par rapport au 1er semestre 2008 Au cours du premier semestre 2009, le marché de la musique enregistrée a représenté 229.2 millions d’euros en baisse de ?17.8 % par rapport à 2008 pour la même période.
Le marché physique : ?21 % et 83 % du marché de la musique enregistrée
Le marché numérique : +3 % et 17 % du marché de la musique enregistrée Le marché de la musique enregistrée a perdu un peu plus de 50 millions d’euros au cours de ce semestre. La faible progression du marché numérique (+ 1.7 million d’euros), sensiblement inférieure à celle des années précédentes, est donc toujours très loin de compenser la perte réalisée sur le marché physique (-52 millions d’euros).
Aujourd’hui, le marché numérique représente 17 % du total du marché de la musique enregistrée contre 13 % en 2008, 7 % en 2007, 5 % en 2006, 3 % en 2005 et 1 % en 2004. Mais en 2009, la progression de la part de marché du numérique est seulement imputable à la baisse du marché physique. A sept années d’intervalle, le marché semestriel de la musique enregistrée est divisé par 2.5 (577 millions d’euros en 2002 et 229 millions d’euros en 2009) et perd 348 millions d’euros (?52 %).
Les ventes gros éditeurs H.T. nettes de remises du premier semestre 2009 ont représenté un chiffre d’affaires de 191.5 millions d’euros en baisse de 21 % par rapport au premier semestre 2008.
A sept années d’intervalle, le marché semestriel a donc perdu 67 % de sa valeur soit 385.5 millions d’euros. Le marché
des disques et des vidéomusiques a été divisé par 3. Le marché audio chute de 21.5 % par rapport au premier semestre 2008.
VENTES NUMERIQUES PREMIER SEMESTRE 2009 : 37.6 millions d’euros (+3.3 %) Les revenus numériques des éditeurs phonographiques du premier semestre 2009 ont représenté 37.6 millions d’euros en progression de 3.3 % par rapport au premier semestre 2008.
Au sein du marché numérique : 37.6 millions d’euros :
les revenus du téléchargement internet représentent 17.8 millions d’euros soit 47.3 % des revenus numériques, en progression de 39 % par rapport au premier semestre 2008. les revenus de la téléphonie mobile représentent 9.8 millions d’euros soit 26 % des revenus numériques en baisse de 51 % par rapport au premier semestre 2008. les autres revenus (streaming et abonnement) totalisent 10 millions d’euros soit 26.7 % des revenus numériques et ont été multipliés par 3 depuis le premier semestre 2008.
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Au cours du premier semestre 2009 :
Téléchargement internet : + 39 % dont :
téléchargement de titres à l’unité : + 20 %,
téléchargement d’albums : + 43 %.
Téléphonie mobile : ?51.4 % dont :
sonneries téléphoniques : ?22 %,
titres via la téléphonie mobile : ? 66 %.
Au total, le chiffre d’affaires des titres téléchargés représente 9.2 millions d’euros contre 12.8 millions d’euros en 2008 (?28 %). La hausse du téléchargement internet (+1.1 millions d’euros) n’a pas compensé la baisse des titres téléchargés via la téléphonie mobile (?4.7 millions d’euros).
Revenus du streaming : x par 4.
Revenus des abonnements : x par 2.3.
L’évolution des revenus numériques du premier semestre 2009 a donc été marquée par :
le maintien du rythme de croissance soutenue du téléchargement internet (+39 % en 2009 et + 32 % en 2008),
Néanmoins, cette croissance ne représente qu’un gain de 5 millions d’euros.
la chute des ventes de contenus musicaux en téléphonie mobile (?51 %). En valeur absolue, cette baisse représente 10.4 millions d’euros.
les revenus du streaming sont multipliés par 4 pour une progression de 3.8 millions d’euros.
Les revenus des abonnements gagnent 2.8 millions d’euros (+ 130 %) dont +760 K€ (+45 %) pour les souscriptions internet et +2.1 millions d’euros (x par 5) pour les souscriptions mobile.
Enfin, la comparaison des deux trimestres composant le premier semestre 2009 montre une progression significative des revenus du téléchargement internet (+23 %) entre le premier et le second trimestre 2009.Cette hausse pourrait être imputable à l’abandon des DRM.