titredossiers2007

 

BILAN ECONOMIQUE 1er SEMESTRE 2007

CHIFFRES CLES

Le marché de gros de la musique enregistrée représente 317.8 millions d’euros contre 383.2 millions au premier semestre 2006 (-17 %) :

symbolrect1 (1) Les ventes physiques représentent 93 % du marché avec 294.8 millions d’euros, en baisse de 18.9 %,

symbolrect1 (1) Les ventes numériques représentent 7 % du marché avec 23 millions d’euros en progression de 13.7 %.

 

Au sein des ventes physiques :

  • le chiffre d’affaires des singles baisse de 62.7 %,
  • le chiffre d’affaires des albums baisse de 15.7 %,
  • le chiffre d’affaires des vidéomusicales baisse de 14.2 %,
  • le répertoire classique chute de 33 % (après un premier semestre 2006 exceptionnel), le répertoire francophone régresse de 11.7 % et le répertoire international de 27.6 %,
  • le poids du répertoire francophone au sein des disques de variété progresse de 65 % au premier semestre 2006 à 69.1 % cette année.

Au sein des ventes numériques :

Le chiffre d’affaires numérique représente 23 millions d’euros (+13.7 %). On constate donc un tassement dans l’évolution du chiffre d’affaires numérique (après + 79 % au premier semestre 2006 et + 95 % au premier semestre 2005).

 

symbolrect1 (1)  41 % des revenus numériques proviennent du téléchargement (contre 36 % au premier semestre 2006).
symbolrect1 (1)  55 % proviennent des revenus de la téléphonie mobile (contre 64 % au premier semestre 2006).
symbolrect1 (1)  4 % du chiffre d’affaires numérique proviennent du streaming et des abonnements.

  • le chiffre d’affaires du téléchargement progresse de 30 %,
  • le chiffre d’affaires de la téléphonie mobile progresse de 5 %.
  • A trois années d’intervalle, le marché du numérique a été multiplié par 4 et la progression des ventes en téléchargement (x par 11.7) a été quatre fois plus importante que celles des revenus de la téléphonie mobile (x par 2.5).

 

Meilleures ventes (source Ifop Tite Live)

meilleursventes9mois

Les ventes de disques en magasins (marché de détail TTC) ont chuté de 8.5 % en valeur.

Les sorties commerciales d’albums francophones connaissent une forte baisse (-37 %) après la stabilité constatée en 2006. Les sorties d’albums internationaux quant à eux progressent de 29 %après une baisse cumulée de 70 % sur trois années consécutives.

Le solde des nouvelles signatures d’artistes est trois fois moins important qu’en 2006 (11 en 2007 et 34 en 2006) mais reste positif.

Dans le domaine de la diffusion musicale en radio, le semestre a été marqué par :

  • l’érosion de la part des diffusions francophones (44.9% en 2007 contre 45.7 % en 2006),
  • la progression du nombre d’entrées en play list après trois années consécutives de baisse,
  • une baisse de la part des nouveautés (49 % en 2007 contre 51 % en 2006).

Le marché de la musique enregistrée (détail TTC)

Au cours du premier semestre 2007, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté 533.4 millions d’euros (-8 %) dont :

  • 519.9 millions d’euros pour le marché physique, (-8.5%)
  • 13.5 millions d’euros pour le marché numérique, (+23 %).

marcheaudiosemestre

evolmarchesemestre

LES VENTES DETAIL EN TELECHARGEMENT PREMIER SEMESTRE 2007 : 13.5 millions d’euros (+23%)

Panel IFOP : SONY CONNECT, E-COMPIL, FNACMUSIC, iTUNES, STARZIK, VIRGINMEGA ainsi que toute les marques blanches et les sites cobrandés de ces plates-formes.

catelechargementsemestre07

 

Au cours du premier semestre 2007, le marché de détail du téléchargement a progressé de 23 % passant de 11.1 millions d’euros au premier semestre 2006 à 13.5 millions d’euros au premier semestre 2007.

En valeur absolue, cette progression représente un gain de 2.4 millions d’euros.

Cette hausse de 23 % se décompose en :

  • titres à l’unité : +8.5 % (+0.5 million d’euros),
  • albums vendus dans leur totalité : +36.5 % (+1.9 million d’euros).

EVOLUTION DU MARCHE DU TELECHARGEMENT

 

evolmarchetelechargementsemestre07

 

LES VENTES DETAIL EN MAGASINS (ventes détail TTC, hors vidéo, hors ventes kiosque) PREMIER SEMESTRE 2007 : -8.5 % EN VALEUR

Les données ainsi communiquées sont relevées par Ifop/Tite Live à partir d’un échantillon d’environ 900 points de vente, représentatifs à la fois de la structure et de l’exhaustivité des ventes de détail en France (hors clubs, hors e-commerce).

La réalité des sorties caisses est ainsi scannée, comptabilisée puis publiée chaque semestre.

ventesdetailsmagasinssemestre07

Le marché de détail audio : 469.6 millions d’euros (-8.2 % par rapport au 1er semestre 2006 et -37.8 % par rapport au 1er semestre 2003)

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evolformatlongsemestre07

evolformatcourtsemestre07

A quatre années d’intervalle, le marché audio a perdu 286 millions d’euros (-37.8 % de sa valeur) dont 221 millions pour les formats longs (-33 %) et 65 millions pour les formats courts (-78 %).
Le marché de détail vidéo : 50.3 millions d’euros (-5 % par rapport au 1er semestre 2006). Au cours du premier semestre 2007, le marché des vidéomusicales a représenté 50.3 millions d’euros en baisse de 5 % par rapport au premier semestre 2006.

titredossiers2007

 

LE MARCHÉ DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE
1ER TRIMESTRE 2007

(ventes gros H.T. nettes de retours et remises)

172 millions d’euros : – 24 %

 

Au cours du premier trimestre 2007, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 172 millions d’euros, dont :

 

symbolrect1 (1) 161 millions d’euros pour le marché physique (-25.6%),
symbolrect1 (1) 11 millions d’euros pour le marché numérique (-2.3%).

Le marché de gros H.T. de la musique enregistrée perd 24.4% de sa valeur soit 56 millions d’euros :

 

marchegrostrimestre07 (1)

Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la musique enregistrée est composé par les ventes physiques à hauteur de 93.6% et par les ventes numériques à hauteur de 6.4%.

LES VENTES NUMÉRIQUES DE MUSIQUE ENREGISTRÉE
11 millions d’euros (- 2,3 %)

Les ventes numériques de musique enregistrée du premier trimestre 2007 ont représenté un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros en légère baisse de 2.3% par rapport au premier trimestre 2006, baisse due à celle du chiffre d’affaires des sonneries téléphoniques.

Les ventes en téléchargement ont représenté 4.4 millions d’euros soit 40% du total des revenus numériques (contre 37% au premier trimestre 2006).

symbolrect1 (1)La vente de titres à l’unité représente 56% du chiffre d’affaires téléchargement (2.5 millions d’euros),
symbolrect1 (1)La vente d’albums entiers représente 37% du chiffre d’affaires téléchargement (1.6 million d’euros).

Les ventes en téléphonie mobile ont représenté 6 millions d’euros soit 55% du total des revenus numériques (contre 59% au premier trimestre 2006).

symbolrect1 (1)La vente de sonneries téléphoniques représente 54% des revenus de la téléphonie mobile (68% en 2006).
symbolrect1 (1)La vente de titres représente 20% des revenus de la téléphonie mobile (7% en 2006).
symbolrect1 (1)Le solde des revenus (vidéo, logos et fonds d’écran en relation avec des artistes, etc.) représente 26% des revenus de la téléphonie mobile (stable par rapport à 2006).
symbolrect1 (1) Evolution par canal de distribution

La baisse du marché (-19% en deux ans) s’est plus fortement ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (le chiffre d’affaires a chuté de 25 % en deux ans) que dans les grandes surfaces spécialisées (le chiffre d’affaires a chuté de 14% en deux ans).

evolrevenusnumerictrimestre07 (1)

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LES VENTES NUMERIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE

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LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTRÉE

161 millions d’euros (- 25,6 %) (ventes gros H.T. nettes de retours et remises))

Les ventes physiques (audio et vidéo) du premier trimestre 2007 ont représenté un chiffre d’affaires de 161 millions d’euros, en baisse de 25.6 % par rapport au premier trimestre 2006.

Premiers trimestres 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Evolution 07/02
En millons d’euros 305 285 224 237 217 161 47%

marchephysictrimestreo7 (1)

 

Le marché du premier trimestre a perdu 47 % de sa valeur depuis 2002 et 25.6 % sur la seule période 2006/2007.

 

La baisse de 25.6 % du marché se décompose en :

• pour le marché audio – 27.6 %
• pour le marché vidéo – 4.6 %

symbolrect1 (1) Le marché audio chute de 27.6 %

• Le chiffre d’affaire des singles perd 63 % de sa valeur
Le chiffre d’affaires des singles a représenté 5.1 millions d’euros contre 13.8 millions d’euros en 2006, 14.7 millions d’euros en 2005, 20.6 millions d’euros en 2004 et 30.1 millions d’euros en 2003.

Le chiffre d’affaires des singles représente aujourd’hui 6 fois moins que ce qu’il était il y a quatre ans..

• Le chiffre d’affaire des albums perd 25 % de sa valeur
Le chiffre d’affaires des albums a représenté 138.5 millions d’euros contre 175.6 millions d’euros en 2006, 194.2 millions d’euros en 2005, 174 millions d’euros en 2004 et 232.3 millions d’euros en 2003.

marchealbumstrimestre07 (1)

symbolrect1 (1) Le marché vidéo chute de 4 %

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• Répertoires : la part de marché de la variété francophone gagne du terrain (+8.1 points) aux dépends de la variété internationale (-5.2 points) et du classique (-2.9 points).

symbolrect1 (1) Le chiffre d’affaires classique chute de 44 %
Au cours de ce premier trimestre 2007, le répertoire classique a réalisé un chiffre d’affaires de 14 millions d’euros contre 25 millions en 2006. Cette baisse est imputable au succès des coffrets commercialisés en 2006 pour le 250ème anniversaire de la naissance de Mozart.

symbolrect1 (1) Le chiffre d’affaires de la variété francophone chute de 14.7 %
Au cours de ce trimestre, le chiffre d’affaires francophone a perdu 14.7 % de sa valeur, passant de 119 millions d’euros en 2006 à 102 millions d’euros en 2007.

cafrancophonetrimestre07 (1)

Par rapport au niveau record de 2003, le chiffre d’affaires francophone a perdu 38 % de sa valeur.

 symbolrect1 (1) Le chiffre d’affaires de la variété internationale chute de 37 %

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Entre 2003 et 2007, le chiffre d’affaires de la variété internationale a été plus que divisé par deux, soit une chute deux fois plus importante que celle du chiffre d’affaire de la variété francophone.

Compte tenu des évolutions, la part de marché du répertoire francophone au sein des ventes de disques de variété revient à son niveau de 2005 (69%).

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LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTRÉE

(ventes gros H.T. nettes de remises)

PREMIER TRIMESTRE 2007

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ventilationsupportstrimestre07_1 (1)

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LES MEILLEURES VENTES DU PREMIER TRIMESTRE 2007 

MEILLEURE VENTE DE SINGLE

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• 11 des 20 titres (55 %) les plus vendus en magasins sont également présents dans le Top Téléchargement

albumfrancophonetrimestre07 (1)
MEILLEURE VENTE D’ALBUM

partalbumtrimestre07 (1)

• 15 des 20 albums (75 %) les plus vendus en magasins sont également présents dans le Top Téléchargement

 

 

titredossiers2006

LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2006
BILAN REALISÉ PAR YACAST

symbolrect1 (1) Numéro 1 du classement général de l’année 2006

SHAKIRA (Hips don’t lie) (Jivepic/Sony Bmg)
19.611 diffusions / 1.2 milliard de contacts (audience accumulée sur la période basée sur les enquêtes Médiamétrie (75.000 + et Médialocales)).

symbolrect1 (1) Artiste le plus diffusé
SEAN PAUL (WEA/Warner)

symbolrect1 (1) Nombre total de diffusions musicales
3 710 941
(contre 3 651 737 et 3 500 681 en 2003)

symbolrect1 (1) Part des diffusions francophones sur l’ensemble des diffusions
 (24h/24h) : diffusions : 36.3 % / audience* : 45.5 %
Rappel 2005 : diffusions : 36 % / audience : 45 %
* diffusions pondérées par l’audience par quarts d’heure des enquêtes Médiamétrie ( 75.000 + Médialocales)

symbolrect1 (1) Part des diffusions de nouveautés (titres de moins de 12 mois)
(24h/24h) : 50.9 % contre 46.6 % en 2005, 48.5% en 2004, 50.7 % en 2003

symbolrect1 (1) Rotation moyenne hebdomadaire par titre (24h/24h)
International : 4.8 diffusions
(4.4 en 2005, 4.5 en 2004, 4.8 en 2003)
 Francophone : 6.3 diffusions
(6.6 en 2005 et 2004, 6.5 en 2003)

symbolrect1 (1) Part des diffusions francophones parmi les 100 plus fortes rotations : 40 %
(32% en 2005, 44% en 2004, 41 % en 2003)

symbolrect1 (1) Part des diffusions des nouveaux talents francophones parmi les 100 plus fortes rotations : 25 %
(18% en 2005, 33% en 2004 et 32 % en 2003)

symbolrect1 (1) Radio la plus éclectique : FIP
22 064 titres différents en 2006

symbolrect1 (1) Radio la plus francophone : MFM
60.8 % des diffusions
(MFM également en 2005 avec 62.5% des diffusions, France Bleu en 2004 avec 65% des diffusions et Champagne FM en 2003 avec 85 % des diffusions

symbolrect1 (1) Radio la plus « nouveautés » : CHAMPAGNE FM
88.5 % des diffusions
(Champagne FM également en 2005 avec 94% des diffusions, NRJ en 2004 avec 88% des diffusions et Champagne FM en 2003 avec 85 % des diffusions)


La production musicale connaît toujours d’importants goulots d’étranglement

Premier barrage : l’entrée en programmation.
En 2006, les radios à fortes rotations ont entré chacune en moyenne 235 titres en programmation. Les radios à faibles rotations ont quant à elles entré chacune 185 titres. Ces chiffres sont à comparer aux 950 titres qui leur ont été envoyés par les maisons de disques dans l’année.

 3puces  1 titre sur 4 produit entre en programmation

Second barrage : la programmation.
En 2006, 3% des titres ont bénéficié de 77% des diffusions et 44% des titres ont bénéficié de 99% des diffusions.

3puces la moitié des titres entrés en programmation se partagent ensuite 1% des diffusions.


 L’ANNEE 2006 EN RADIO :

3puces La part des titres francophones en radio est stable à 36 % des diffusions

diffusionradio106

La légère érosion constatée en 2005 se confirme donc en 2006. Mais la présence francophone au sein des plus fortes rotations se redresse sensiblement après la chute brutale de 2005.

diffusionradio206

La part des nouveaux talents francophones suit la même évolution : les nouveaux talents représentent 62% des titres francophones classés en 2006 contre 52 % en 2002.

3puces La part des diffusions consacrées aux nouveautés se redresse

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*titre sorti au cours des 12 derniers mois

Les titres sortis au cours des 12 derniers mois atteignent près de 51% des diffusions. Il s’agit donc d’un léger redressement après la chute constatée en 2004 et 2005.

La part des nouveautés est plus ou moins prépondérante selon les genres musicaux :
– plus de nouveautés diffusées pour le pop/rock international et pour le groove/Rn’B,
– moins de nouveautés diffusées pour la variété (francophone et internationale) et le pop/rock francophone.

diffusionradio406

3puces Le nombre de titres différents diffusés progresse très légèrement (+ 1.5%) :

65 588 titres différents ont été diffusés en 2006 contre 64 645 en 2005
Ce faible élargissement profite à l’ensemble des répertoires. Les titres différents francophones progressent de 3.7% et les titres internationaux de 1.9%.

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A trois années d’intervalle (depuis 2003), le nombre de titre différents diffusés aura baissé de 1% dont -9% pour les titres instrumentaux, -3% pour les titres francophones et +6% pour les titres internationaux.

3puces  Le nombre d’entrées en programmation chute de 6.7%

2 566 titres sont entrés en programmation cette année soit 186 titres de moins qu’en 2005 et 261 titres de moins qu’en 2003 (-9.2%).

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En 3 ans, la baisse du nombre de titres entrés en programmation (-9.2%) touche surtout les titres internationaux (-22%). Les titres « chantés » baissent de 6%, francophones (-6%) comme internationaux (-5.4%).

3puces Le Top 40 représente plus de la moitié des diffusions pour 16 des 35 radios du panel et notamment :

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Les parts du Top 40 des différentes radios ne connaissent pas de variations sensibles entre 2006 et 2005 à l’exception de Vibration (+7 points, 60% en 2005 et 67% en 2006) et Voltage (+11 points, 57% en 2005 et 68% en 2006).

Avec un recul de 3 ans, ce sont surtout les radios ayant la play list la plus concentrée qui ont développé leur part du Top 40 : Voltage (58% en 2003 et 68% en 2006 soit +10 points), Skyrock (66% en 2003 et 74% en 2006 soit +8 points), Contact FM (51% en 2003 et 55% en 2006 soit +4 points), NRJ (65% en 2003 et 69% en 2006 soit +4 points) et Vibration (63% en 2003 et 67% en 2006 soit +4 points).

3puces 2006 en radio : émergence de la Dance Electro

Après l’émergence du Rn’B, puis du Pop/Rock, les programmateurs radio ont cette année mis l’accent sur les rythmes Dance et Electro. Les diffusions de ce courant musical progressent de 4 points et représentent 12% des nouveautés programmées.
Cette progression a été réalisée au détriment du Pop/Rock et du Rn’B.

titredossiers2006

Les tableaux de bord de la production 2006

Le nombre d’albums commercialisés baisse de 23% : 1 245 en 2006 et 1 611 en 2005.

Cette baisse est essentiellement imputable aux albums de variété internationale

flechesnep1  albums francophones : stables (406 en 2006 et 407 en 2005) 

flechesnep1  albums internationaux : -40 % (513 en 2006 et 857 en 2005)

flechesnep1  compilations/best of : -6 %  (326 en 2006 et 347 en 2005)

La part des albums francophones dans les commercialisations d’albums a doublé en 10 ans : 17% en 1996 et 33% en 2006.

3puces  Le nombre de singles commercialisés baisse de 7 % dont -3% pour les singles francophones et -10% pour les singles internationaux.
3puces  Le solde des nouvelles signatures d’artistes poursuit sa reprise après la chute brutale de 2003 : 96 nouveaux contrats en 2002, 18 en 2003, 10 en 2004, 46 en 2005 et 62 en 2006.
3puces  Les investissements marketing se sont stabilisés après la chute constatée en 2005 : 177 millions en 2004, 127 millions en 2005 et 130 millions en 2006.

Ces chiffres proviennent des sociétés suivantes : EMI Music France, SONY BMG Entertainment, UNIVERSAL Music France et WARNER Music France.

 


LES CHIFFRES CLES DE L’ANNEE 2006

 

LE MARCHE

 

  • Chiffre d’affaires détail de la musique enregistrée : 1.31 milliard d’euros (-11.2%)
    dont :

    ventes physiques : 1 287 millions d’euros (-11.8%)
     ventes en téléchargement : 23 millions d’euros (+45%)
    (hors téléphonie mobile)
     
  • Chiffre d’affaires gros éditeur net : 862.7 millions d’euros (-10.7%)
     dont :
    ventes physiques : 819 millions d’euros (-12.4%)
    ventes en téléchargement et téléphonie mobile: 43.5 millions d’euros (+42%)
LES EVOLUTIONS SIGNIFICATIVES

 

  28 millions de titres téléchargés soit 50% de plus qu’en 2005 sur internet.

40% des titres achetés sont téléchargés ; 2 albums sur 100 sont téléchargés

La croissance des ventes détail en téléchargement (+17 millions d’euros) ne compense pas la perte de chiffre d’affaires des ventes physiques (-172 millions d’euros).

  Une offre de titres en téléchargement qui a triplé entre fin 2004 et fin 2006 :
1.1 million de titres mis à disposition des plateformes en 2006 dont  974 000 titres pour le catalogue des majors et 150 000 titres pour le catalogues des producteurs indépendants.
  Croissance du chiffre d’affaires gros classique (+13.3%) et baisse du chiffre d’affaires de la variété (-12% pour le francophone et -18% pour l’international).

  Le solde des nouvelles signatures d’artistes progresse à nouveau : 18 nouveaux artistes en 2003, 10 en 2004, 46 en 2005 et 62 en 2006.

 

UN BILAN RADIO MARQUE PAR LE REDRESSEMENT DU FRANCOPHONE ET DES NOUVEAUX TALENTS

 

  Le nombre d’artistes francophones présents dans le top 100 des diffusions radio se redresse : 40 en 2006 contre 32 en 2005 et 44 en 2004.
  Le nombre de nouveaux talents dans le top 100 se redresse également : 25 en 2006, 18 en 2005 et 33 en 2004.
  Seulement  un titre sur 9 produit est diffué en radio

 

MEILLEURES VENTES DE L’ANNEE

 

 Single : FAF LARAGE « Pas le temps » (M6 Interactions/Sony Bmg)
 Album : DIAM’S « Dans ma bulle » (Capitol Music/Emi Music)
 Compilation : NRJ MUSIC AWARDS 2006 (ULM/Universal Licensing Music)
MEILLEURE DIFFUSION RADIO

 

 SHAKIRA « Hips don’t lie » (Jivepic/Sony Bmg)

Bilan économique de l’année 2002

Synthèses thématiques 2002