ANNEE 2007 : LES VENTES DE PHONOGRAMMES FRANCOPHONES A L’ETRANGER
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En 2007, 47 millions de phonogrammes produits en France ont été vendus à l’export (hors France et DOM TOM) : 26 millions en ventes physiques et 21 millions en ventes numériques.
Ce chiffre est en forte hausse par rapport aux années précédentes grâce à la prise en compte pour la première fois des ventes numériques, principalement constituées de singles, contrairement aux ventes physiques concernant majoritairement des supports longs (albums et compilations).En 2006, 27,6 millions de ventes physiques avaient été comptabilisées, soit un recul de 5% en 2007 sur le support physique à relativiser par l’explosion des ventes numériques quasi inexistantes l’année précédente. On remarque de plus que cette baisse des ventes physiques à l’export, initiée depuis 2003, est beaucoup plus modérée que par le passé : -7%, -14% et -19% respectivement en 2006, 2005 et 2004.
D’autre part, ce recul de 5% des ventes physiques à l’export en 2007 est beaucoup moins important comparé à la chute des ventes en volume du marché français la même année (-24%) : les ventes à l’étranger prennent une part de plus en plus importante pour les producteurs phonographiques français.
Ainsi, avec 73,4 millions de phonogrammes vendus sur le marché français en 2007 (ventes gros HT), l’export de produits physiques s’élève à 35% des ventes françaises (contre 29% en 2006) : ce pourcentage en constante augmentation depuis quatre ans prouve à quel point l’export est désormais vital pour de nombreuses sociétés françaises.
Ainsi, avec 73,4 millions de phonogrammes vendus sur le marché français en 2007 (ventes gros HT), l’export de produits physiques s’élève à 35% des ventes françaises (contre 29% en 2006) : ce pourcentage en constante augmentation depuis quatre ans prouve à quel point l’export est désormais vital pour de nombreuses sociétés françaises.
Mais sur des marchés de niche comme les musiques classiques ou électroniques, cette part peut être encore plus importante : pour les cinq producteurs de musiques classiques totalisant 70% de l’export classique français, les ventes internationales représentent plus de la moitié de leur chiffre d’affaires total. Les ventes de musiques classiques à l’export, avec 1,4 millions d’unités écoulées, représentent d’ailleurs comme l’année précédente 5% de l’export français.
Une forte hausse des ventes en 2007 aux Etats-Unis au détriment de l’Europe et de l’Asie.
Confirmant une nouvelle fois la tendance initiée depuis 2002, l’Europe perd encore du terrain, ne représentant plus que la moitié des ventes de phonogrammes français (52%), au profit des Etats-Unis où les ventes françaises ont augmenté de 60% entre 2006 et 2007, sous l’effet de gros succès sur ce territoire comme les albums de Feist (Universal France), Manu Chao (Because Music) ou Air (EMI France).
Avec 13,8% des ventes, les Etats-Unis deviennent ainsi le 2e territoire de marché pour les productions françaises après le Benelux (17,2%), suivi par le Japon (10,4%) et l’Allemagne (9,1%).
En 2008, la vitalité de l’export français ne se dément pas
Parallèlement aux chiffres de ventes officiels communiqués avec une année de décalage, le Bureau export, grâce à son réseau, comptabilise chaque année le nombre de sorties (licences & distributions), le nombre de concerts et l’exposition médiatique (presse, TV, radio, Internet) des artistes produits en France.
Dans la continuité de 2007, la présence des artistes français à l’étranger, quoiqu’en légère baisse, se maintient à un excellent niveau : 1 600 sorties de disques ont été répertoriées en 2008 et plus de 6 000 dates de concerts à l’étranger dénombrées sur les 7 territoires couverts par le Bureau Export. Ces bons chiffres illustrent la volonté des artistes et de leur environnement professionnel de développer leurs carrières à l’export en dépit de l’érosion des ventes de disques.