LES PRIORITES DU SNEP EN 2005 |
Au sein du SNEP, indépendamment de la stratégie que chaque maison de disques développe, notre profession concentre ses efforts dans trois directions majeures :
PREMIERE PRIORITE : REUSSIR LE PARI DE LA MUSIQUE EN LIGNE
Tout en maintenant la distribution physique de supports, la profession entend proposer au public une offre de musique en ligne attractive et de plus en plus diversifiée. Sur ce plan, le respect des engagements pris dans le cadre de la charte signée avec les fournisseurs d’accès en juillet 2004 est essentiel. Le SNEP mènera jusqu’au bout la stratégie définie en 2004, à savoir poursuivre les opérations de sensibilisation du public sur les risques judiciaires qu’engendre la pratique des échanges de musique illégaux et, dans le même temps, sur la promotion des offres légales. Collectivement la profession prend l’engagement de sans cesse enrichir l’offre disponible sur les sites légaux. Elle souhaite également que puisse être résolue la question de la compatibilité des matériels de lecture portables avec les plateformes.
DEUXIEME PRIORITE : CONSOLIDER LES DROITS DES PRODUCTEURS
Il s’agit d’une action permanente mais qui va connaître en 2005 une étape essentielle avec le projet de loi sur les droits d’auteurs et droits voisins dans la société de l’information qui transpose la directive du même nom. Au centre des enjeux, le régime de la copie numérique. En l’état, le texte proposé par le Gouvernement est satisfaisant. Le SNEP entend veiller à ce que le débat parlementaire ne dérive en aucun cas vers la reconnaissance d’un régime de financement forfaitaire du « peer-to-peer », véritable expropriation de droits, incapable de répondre aux enjeux économiques de la production musicale.
TROISIEME PRIORITE : GARANTIR LA DIVERSITE MUSICALE DANS LES MEDIAS
Le rapport qu’a remis Véronique Cayla au Ministre de la Culture et de la communication le 6 janvier constitue une étape très positive mais il importe que ce rapport ne tombe pas dans l’oubli. Le SNEP est déterminé à mener avec les diffuseurs les discussions nécessaires pour conclure des accords bilatéraux afin que la télévision, publique en premier lieu mais aussi privée, accepte d’améliorer qualitativement son offre : nouveaux talents, classique, jazz, magazines, contenus novateurs, limitation des dérives liées au contrôle de labels intégrés par des médias…autant de sujets à traiter. De même, la perspective du plan FM 2006 lancé par le CSA doit permettre d’améliorer la diversité musicale radiophonique.